Les sarkozystes se dotent d'une "aile humaniste", tel est le titre d'un article du monde traitant, assez ironiquement ma foi, de ces hommes (et femmes) de gauche qui apportent leur soutien à Sarkozy.
Pour ma part ça serait plutôt l'inverse : je penche à droite mais je trouve qu'à gauche, il n'y a pas que des mauvaises idées. D'ailleurs je n'aime pas cette catégorisation systématique gauche/droite. On devrait juger un politque sur les idées qu'il promeut et pas sur son appartenance à un parti. Alors, c'est sur, ça facilite le travail de réflexion : on se choisi un camp et on refuse toute idée venant de l'autre ! Malheureusement, comme le dit l'expression, il y a des cons partout - ce qu sous-entend par la même occasion qu'il y a des gens bien partout aussi. Je considère en effet qu'on peut vouloir pratiquer une politique économique libérale (dite "de droite") tout en ayant une ouverture d'esprit et une politique sociale dite "de gauche".
Pour se situer à ce niveau, il existe un test intéressant (à ne pas prendre au pied de la lettre non plus), bien qu'un peu orienté anglo-saxon. Le political compass permet d'évaluer son orientation politique et sociale indépendamment l'une de l'autre.
Je finirais sur une citation de Véronique Vasseur, ancien médecin-chef de la prison de la Santé (qui se trouve dans l'article du monde) et à laquelle j'adhère totalment :
J'ai toujours été connotée à gauche. On peut être de droite en ayant des idées sociales et humanistes. La gauche n'a pas le monopole de la bien-pensance. Lorsque j'annonce que je suis pour Nicolas Sarkozy, on me traite de réac et de facho. J'en ai marre !
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