mardi 25 mars 2008

Un long retour

25 03 2008

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Après une bonne heure au pub, nous nous dirigeons tranquillement vers la gare. Le train prévu pour Dublin, Connelly Sation à 17h30 (photo ci dessous) va, en réalité, dans la direction opposée - comme quoi les blagues ferroviaires irlandaises n'ont rien à envier aux françaises. Après renseignements pris auprès d'un contrôleur, le train ne sera prêt que pour 18h10 (bien qu'arrivé une demi heure plus tôt), le temps de nettoyer les wagons, nous dit-il. C'était aussi peut-être une blague vu que lorsque nous sommes montés à bord des cadavres de paquets de chips et autres grignotages jonchaient encore le sol çà et là... enfin passons, il est 18h30, le train démarre...

Le train qui ne va pas à Dublin

Nous prenons les dernières photos de Waterford qui, oh miracle, coucher de soleil et reflets aquatiques aidant, sont plutôt réussies. Nous sommes tous les trois bien fatigués de notre journée. Je lis quelque chapitres du Cryptonomicon de Stephenson, un pavé que m'a chaudement recommandé Roberto et qui, pour résumer très succinctement (je viens d'apprendre l'orthographe de ce mot), est un roman, à moitié historique, parlant de cryptographie, mathématiques et informatique. Je ne suis pas encore assez dans l'histoire pour en faire un commentaire, mais dès que ce sera le cas, je le publierai sur Cup of coffee. Je ne sais pas si c'est la fatigue, la taille des caractères ou le style de l'auteur (beaucoup plus complexe qu'un Harry Potter) mais je me suis vite arrêté. Piqué une petite sieste. Réveillé à chaque fois que le train s'arrêtait en pleine voie pour une mystérieuse raison. À la fin, même le sommeil ne venait plus. Trouver de quoi s'occuper : séance d'essayage de lunettes par Roberto.

Enfin, après un voyage de presque trois heures nous arrivons à Dublin. Mais à Heuston station, pratique pour Roberto qui habite à dix minutes à pied, mais pour Cédric et moi c'est pas gagné. Nous partageons un taxi, Cédric habitant du côté de Ranelagh (Ragnallagh en irlandais, ce nom me dit étrangement quelque chose), c'est pile poil sur ma route. Malheureusement ce taxi là non plus ne connaissait pas le chemin (pourtant pas bien compliqué - tout droit à partir du centre ville) il nous a donc bien fallu un quart d'heure de trop (sur un trajet de 25 min ça compte !) pour arriver chez Cédric. Et cinq de plus pour aller jusqu'à chez moi, le chauffeur visiblement désolé d'avoir autant cafouillé, me demandant à chaque intersection si il prenait le bon chemin... et moi de lui répéter "c'est bon, toujours tout droit".

The end



english version

After an hour at the pub, we are moving quietly to the station. The train was scheduled for Dublin, Connelly Sation at 17:30 (photo below) will, in fact, in the opposite direction - as what Irish Rail jokes have nothing from the French. After taking information from a controller, the train will be ready for 18h10 (though that half an hour earlier), the time to clean the car, he says. It was also perhaps a joke because when we sum aboard dead packets of potato chips and other snacks still littering the ground here and there ... Finally turn, it is 18:30, the train starts ...

We take the latest photos of Waterford, oh miracle, sunset and aquatic helping reflections, are quite successful. We are all tired of all three of our day. I read some chapters of Cryptonomicon Stephenson, a paved highly recommended to me by Roberto and to summarize very briefly (I just learned the spelling of the word) is a novel, half historical, speaking cryptography, mathematics and informatics. I am not yet quite in history to make a comment, but when that will happen, I will publish on Cup of coffee. I do not know if it's fatigue, the font size or style of the author (much more complex than a Harry Potter), but I soon stopped. Piqué a little nap. Awakened each time the train stopped in the middle lane for a mysterious reason. At the end, even sleep came over. Find what deal: meeting fitting glasses by Roberto.

Finally, after a journey of nearly three hours we arrived in Dublin. But Heuston station, handy for Roberto who lives in a ten-minute walk, but for me it Cédric and not win. We share a taxi, Cédric capita on the side of Ranelagh (Ragnallagh Irish, the name tells me something strangely), pile hair on my road. Unfortunately this is no longer taxi did not know the way (not very complicated - straight from downtown) we therefore need a quarter of an hour too (a distance of 25 minutes it counts!) Cédric reach. And five more to go to my home, the driver obviously sorry to have as much cafouillé, wondering at every intersection if he was taking the right path ... And I kept telling him "is ok, straight on."

En route pour Waterford

25 03 2008

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Après vingt bonnes minutes en taxi, j'arrive enfin à la gare, en retard bien-sûr, je paye, je récupère mon reçu et je vais à la rencontre de Roberto qui m'attend sur le quai 8 (j'aurais préféré le , mais on ne peut pas tout avoir...). Le prochain train est à 9h30, on a le temps de prendre un café.

Le voyage

Nous voici partis pour 2h30 de voyage... le temps pour nous de discuter, somnoler, observer la belle campagne irlandaise, bosser, oui bosser parce qu'on sait depuis la veille 17h qu'on doit présenter nos résultats et pour cela faire quelques slides explicatifs. La preuve :

Je bosse très dur !

En arrivant à Kilkenny nous avons eu un moment de doute quand le train est reparti en sens inverse, mais rien de grave, c'est le trajet normal. Nous arrivons à Waterford vers midi, et nous prenons un taxi pour aller au WIT. Enfin c'est plutôt lui qui nous prend, bien qu'il nous affirme qu'il ne sait pas du tout où se trouve notre adresse de destination (tiens, ça me rappelle quelque chose). Finalement il savait quand même à peu près ce qu'il faisait puisque nous sommes arrivés à bon port.

Nous rejoignons donc Seán, Cédric, Zeta et Kristian pour le meeting, enfin plutôt cinq minutes de meeting puisqu'il est grand temps d'aller déjeuner. Repas rapide, pris sur le pouce, pour aborder les sujets "intéressants" de la réunion.

Le travail

Nous avons donc présenté nos résultats - finalement nos slides n'auront servi à rien - que je ne peux dévoiler ici, NDA oblige... mais rien de bien surprenant, en gros plus ça marche bien, mieux c'est (sic!). Nous présentons nos problèmes principaux, ceux qui nous empêchent d'avancer et de pousser plus loin nos recherches. Et nous arrivons rapidement à la fin de la réunion.

La visite

Nous reprenons un taxi pour nous ramener en centre ville, plus précisément Seán à la gare et Roberto, Cédric et moi en centre ville - nous allons enfin pouvoir visiter Waterford. Le taxi nous dépose non loin de la rue commerçante (qui est piétonne) et nous marchons sous un ciel gris, presque pluvieux dans les rues de Waterford. Non seulement c'est petit, mais c'est moche, très moche... les bords de la rivière sont parsemés de bateaux d'épaves rouillées, le tout fait très industriel abandonné. Même les maisons au loin sur la montagne colline sont moches, mal intégrées au paysage et... toutes identiques.

Malgré tout nous cherchons un lieu pour passer la nuit, mais plus nous avançons, plus nous nous demandons ce que nous allons faire de la fin de journée et du lendemain tellement tout est inintéressant. Finalement nous décidons de rentrer et passer une meilleure soirée à Dublin. Hamid nous ayant demandé de rapporter des photos (on se demande d'ailleurs pourquoi, lui connaît Waterford), Roberto se lâche et prend des photos de tout et n'importe quoi.

Nous retournons donc à la gare, pour nous apercevoir qu'il n'y a pas de train avant une heure et demie. Pour tuer le temps nous nous engouffrons donc dans le pub le plus proche, tellement fréquenté que la barmaid à un air plus qu'étonné de nous voir fréquenter son établissement, par ailleurs spacieux et confortable.

to be continued...



english version

After twenty minutes by taxi, I arrived at the station, late of course, I pay, I get my receipt and I am going to meet Roberto ahead on the platform 8 (I would have preferred the 9 ¾, but you can't have everything ...). The next train is at 9:30, we had time for a coffee.

The journey

We have 2:30 of travel ... The time for us to discuss, doze, observe the beautiful Irish countryside, work hard, yes bosser because you know since the eve 17h we should present our results and why do some explanatory slides. The proof:

Je bosse très dur !

Arriving at Kilkenny we had a moment of doubt when the train departed in the opposite direction, but nothing serious is the normal course. We are coming to Waterford around noon, and we take a taxi to go to WIT. Finally it is rather he who takes us, although he tells us that he does not know of any where our destination address (wish, it reminds me of something). Finally he still knew about what he was doing since we came into port.

We agree, therefore, Seán Cedric, and Kristian Zeta for the meeting last five minutes instead of meeting it is high time to have lunch. Fast food, caught on the run to address the issues "interesting" of the meeting.

The work

We have therefore presented our results - finally our slides will be little - that I can not reveal here, NDA forces ... But nothing really surprising, more broadly it works well, the better (sic!). We present our main problems, those that prevent us from moving forward and further our research. And we arrive quickly at the end of the meeting.

The visit

We resume a taxi to take us back downtown, specifically Seán at the station and Roberto, and I Cédric downtown - we can visit Waterford. The taxi deposited us near the street (which is pedestrian), and we walk under a grey sky, almost wet in the streets of Waterford. Not only is it tiny, but it's ugly, very ugly ... The river's dotted with rusted wrecks of boats, all very industrial abandoned. Even houses away on the mountain hills are ugly, poorly integrated into the landscape and ... All the same.

Despite everything we seek a place to stay overnight, but we are making progress, the more we wonder what we will do from the end of the day and the next day everything is so uninteresting. Finally, we decide to go back and take a better evening in Dublin. Hamid we have requested to bring pictures (one wonders why, moreover, he knows Waterford), Roberto is loose and took pictures of everything and anything.

We therefore return to the station, we see that no nosewheel an hour and a half. To kill time we engouffrons therefore in the nearest pub, so popular that the barmaid with a look to see us qu'étonnée attend its establishment, also spacious and comfortable.

To be continued ...

Waterford

25 03 2008

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Compte rendu d'une journée mémorable au pays de la Guinness. La version hispano-anglo-phone est disponible chez Roberto.

Préambule

Nous (l'ensemble de l'équipe VidAs, c'est-à-dire Roberto, Cédric, Seán et moi même pour UCD, Zeta et Kristian pour WIT - jeu de mots avec MIT ?) avons un meeting aujourd'hui à Waterford pour faire un point sur l'avancement du projet VidAs. Nous y allons en train, départ prévu à 7h20 de Heuson Station. J'ai donc réservé hier un taxi (c'est le PEL qui paye ;) ), parce qu'à cette heure là les bus ne sont pas encore réveillés.

Alors que Seán doit rentrer ce soir pour raisons professionnelles (préparation d'un voyage d'affaires à Las Vegas) nous avons prévu de passer la nuit sur place, ce qui nous donnera le temps de faire un peu de tourisme.

Notre histoire commence donc ce matin, peu avant 6h30.

A taxi story

Le réveil a été difficile, je me suis pas levé aussi tôt (5h30) depuis un bout de temps, mais bon, je suis prêt je lis quelques bulles de Always Postpone Meetings With Time-Wasting Morons, un recueil d'histoires de Dilbert. Le temps passe... et rien... pas de taxi en vue. Je décide donc d'appeler, pour savoir de quoi il retourne. Bien m'en a pris, puisque j'apprends qu'aucune réservation n'est faite à cette heure-ci pour cette adresse (!) je demande donc qu'on m'envoie le plus rapidement possible un taxi. Quand je redonne mon adresse, mon interlocutrice - à mon grand étonnement - , me demande où se trouve ma rue, elle ne sais pas du tout où ça se trouve ! Vu que je ne connais pas vraiment le nom des rues du quartier, j'ai pas mal de difficultés, mais finalement ça à l'air d'être suffisant. Mon interlocutrice m'informe que le taxi arrivera d'ici 10 minutes un quart d'heure. Il est quand même 6h45, ça risque d'être juste...

Cinq minutes plus tard coup de fil. "Vous avez demandé un taxi ?". Ce coup ci c'est le chauffeur qui appelle... pour me demander où se trouve mon adresse, parce qu'il ne sais pas du tout où c'est... haem ! C'est reparti pour un tour d'explications. À la fin de la conversation il m'indique qu'il sera la dans 10 minutes. Ok, là si on y arrive, c'est un miracle. Re-téléphone. Un SMS cette fois. C'est Roberto qui est arrivé à la gare, qui me demande de le prévenir dès que j'y suis ( :D ). Je l'appelle, l'informant de la situation, qui le fait bien rire d'ailleurs. Cinq autres minutes. Téléphone, encore. Cette fois c'est Cédric, il est à la gare avec Seán et Roberto, ils ont mon billet, mais moi toujours pas de taxi et comme il est 7h10, c'est totalement exclu que je puisse prendre ce train. On convient donc que Roberto m'attendra à la gare avec mon billet. C'est en raccrochant que je vois un taxi s'engouffrer dans ma rue - je suis sorti depuis un bout pour ne pas perdre de temps. Je monte donc à bord, direction : la gare de Heuston.

to be continued...



english version

Report of a memorable day in the land of Guinness. The Anglo-Spanish-phone is available from Roberto.

Preamble

We (the whole team VidAs, ie Roberto Cedric, and Seán myself for UCD, Zeta and Kristian for WIT - pun with MIT?) Have a meeting today to Waterford an update on the progress of the project VidAs. We are going by train, departing at 7:20 of Heuson Station. So I booked a taxi yesterday (PEL is who pays;)), because at that time the buses are not yet awakened.

While Seán should return tonight for professional reasons (preparation of a business trip to Las Vegas) we plan to spend the night on the spot, which will give us time to do some tourism.

Our story begins this morning, shortly before 6.30 am.

A taxi story

The wake up was difficult, I have not lifted as early (5:30) for a long time, but hey, I am ready I read a few bubbles Always Postpone Meetings With Time-Wasting Morons, a collection of stories from Dilbert. Time passes ... And nothing ... No taxi in sight. So I decided to call to find out what is going on. Although took me, since I learn that no booking is made at this time - for this address (!) I ask you to send me as soon as possible a taxi. When I give my address, my interlocutor - to my amazement - ask me where is my street, they do not know at all where it is! Because I really do not know the names of streets in the neighborhood, I had some difficulties, but eventually it to seem to be enough. My interlocutor informs me that the taxi arrives within 10 minutes minutes. It's 6:45, it may be fair ...

Five minutes later phone call. "You ask for a taxi?". This time it's the driver who calls ... Asking me where is my address, because he does not know at all where it is ... Haem! That go again explanation. At the end of the conversation he tells me that it will be in the 10 minutes. Okay, then if you do it, it is a miracle. Re-phone. An SMS this time. It Roberto who arrived at the station, asking me to prevent it as soon as I (D). I call, informing him of the situation, which is good laugh elsewhere. Five more minutes. Telephone, yet. That's Cedric, it is at the station with Seán and Roberto, they have my ticket, but I still like taxi and it is 7:10, it's absolutely impossible that I could take the train. It is therefore appropriate that Roberto m'attendra at the station with my ticket. It was hanging up that I see a taxi put pressure on my street - I came from a bout for not wasting time. So I climbed on board, direction: Heuston train station.

lundi 17 mars 2008

Old Jameson Distillery

17 03 2008

Après la parade j’ai décidé de visiter (enfin ;) ) la distillerie Jameson. La visite, bien que guidée, contrairement à la brasserie Guinness, est moins, intéressante. On nous passe un film, puis la guide nous explique en plusieurs étapes comment se déroule la préparation du délicieux breuvage.

La partie la plus intéressante se trouve à la fin de la visite : la dégustation. Petit retour en arrière : au début de la visite la guide choisit six volontaires (non, il n’y a rien de contradictoire dans cette phrase, vus qu’il y a plus de volontaires que de places disponibles ;) ) : trois hommes et rois femmes. J’ai eu la chance d’être parmi les heureux élus :D . Arrivés donc en fin de visite, nous avons donc eu la lourde tâche, mes camarades “tasteurs” et moi, de comparer cinq whiskies différents : trois irlandais Paddy, Powers et bien-sûr Jameson, un écossais, du Johnnie Walker et un américain, du Jack Daniels. Nôtre unique, mais très tâche était de choisir notre whisky préféré, tout d’abord parmi les irlandais, puis notre sélection irlandaise parmi les “étrangers”. Bon, la sélection qui nous était proposée était, bien évidemment, en faveur du Jameson... même si le Powers me laisse une bonne impression : très fort en arôme à tel point qu’on n’en sent presque plus l’alcool - peut-être aussi à cause des verres précédents ;) . Le Paddy était fort et fade (même si censé être plus léger, enfin si léger veut dire insipide, je suis d’accord !), le Johnnie Walker m’a laissé dubitatif, ne pouvant réellement dire si je l’aimais ou pas, le commentaire que je pourrais en faire c’est “y’a de l’idée, mais c’est pas tout à fait ça” (plus vague tu meurs), et pour finir le Jack Daniels était une vraie horreur - en comparaison des autres du moins - c’est le seul dont je n’ai pas fini le verre.

St. Patrick’s day

17 03 2008

Forcément le jour de la saint Patrick, il y a le défilé de la saint Patrick, vous savez, celui que traversent toujours le méchant et le héros dans les films américains (pour l’anecdote, il y a plus d’irlandais aux État-Unis qu’en Irlande !). Donc j’ai eu l’occasion d’assister, au vrai, l’unique, le 100% made in Ireland, et j’ai été... euh comment dire... surpris. Ça faisait plus carnaval qu’autre chose... assez étrange, mais pas désagréable du tout... malgré le nombre de personnes (tout Dublin devait être dans la rue, plus tous les touristes - il y avait même plus de français que d’habitude dans les rues, si, si, c’est possible !). Tout à commencé avec le passage de quelques militaires, et une personnalité (le président ? le maire ? autre ?). Puis s’en sont suivis différents groupes représentant des quartiers, des associations, des villes, etc. chacun ayant un thématique différente comme le printemps ou la technologie. On a eu droit à pas mal de fanfares, de “trucs bizarres” (cf. photos), mais le plus spectaculaire étaient quand même les ballons géants en formes d’animaux (j’ai particulièrement apprécié la mouche). Pour vous rendre compte de ce qu’était la parade jetez un œil aux photos.

Ce qui est marrant c’est de voir les passants avec des chapeaux et des barbes de leprechaun, ou au moins habillés en vert et blanc (quand en plus ils sont roux, ça rend vraiment bien ;) ) avec des trèfles peints sur les joues. Pour la comparaison c’est quand même beaucoup moins prononcé qu’au Canada, où, pour le coup, absolument tout le monde portait du rouge et blanc. Vous me direz c’est toujours mieux qu’en France... :D