samedi 11 août 2007

Welcome to the US !

11 08 2007

Rien de captivant vendredi... hormis un énorme embouteillage qui nous a bien ralenti. Nous nous arrêtons pour dormir dans la voiture vers 22h dans un petit coin de campagne bien tranquille à la sortie de Cambridge. Aujourd'hui debout de bonne heure, bah oui la voiture c'est pratique mais quand même pas super confortable, nous partons en direction de London, où nous faisons le plein, et trouvons - en le cherchant bien - un accès WiFi gratuit à la bibliothèque municipale... en route pour les États !

Il est midi, nous passons le pont entre le Canada et les États-Unis et nous arrivons sur le sol américain, enfin étasunien, y'a plus que la douane à passer. Forcément, en arrivant à la guérite du douanier, celui-ci nous indique de nous ranger sur le côté pour passer à l'immigration. Nous obtempérons et nous dirigeons vers le bureau désigné en prenant soin de laisser cellulaires et clefs de la voiture au douanier. Là on nous remet la traditionnelle fiche d'entrée qui demande qui on est, si on est un terroriste et... l'adresse de notre logement dans le pays. Gros moment d'hésitation, que mettre ? Nous expliquons tout simplement notre cas au douanier, qui nous met une adresse bidon, celle de l'aéroport je crois bien... Bref, nous obtenons notre visa : nos pouvons rester jusqu'au 9 novembre et faire autant d'allers et retour qu'on veut. Il nous suffit donc de payer les 6$ par personne et c'est bon. Comme nous n'avons pas encore de liquide américain, je donne ma Visa... que le douanier n'a jamais réussi à faire fonctionner ! Du coup JC a été retirer à un distributeur à proximité. Bon c'est fait, on s'en va, tout en s'acquittant de 4$ CAN pour le passage du pont.

Nous prenons donc la direction de Detroit, à 5 min de là. Nous nous retrouvons alors dans une sorte de ville fantôme, désertée de ses habitants, où on s'attend presque à voir des boules de paille rouler dans les rues... hormis l'îlot d'immeubles GM qui sort un peu du lot, tout est vieux, sale, délabré... mort. On s'éloigne un peu du centre pour essayer de trouver un coin plus agréable, et c'est de pire en pire, c'en est presque flippant... Jusqu'au moment ou on atteint Grosse Pointe. Dès l'instant où on passe le panneau de la ville le changement est radical ! Tout est verdoyant, les maisons sont splendides, il y a du monde dans les rues... une banlieue chic, mais alors très chic.

On roule quelques miles (bah oui, plus question de kms, on est aux US) quand un voyant s'allume sur le tableau de bort en face de JC. Un sibyllin message annonce "Check engine" ! Pas d'odeur suspecte, pas de bruit bizarre la voiture roule. Nous faisons halte à une station service vérifions qu'il n'y a pas de fuite, que les niveaux sont bons... tout à l'air correct. Nous faisons appel à un employé de la station qui nous dit d'en attendre un autre qui ne devrait plus tarder. Nous attendons. En arrivant la première chose qu'il regarde est le niveau d'huile (que nous avions déjà vérifié). Grand bien lui en a pris puisqu'ils s'est avéré que nous n'en avions quasiment plus ! Deux bidons d'huile dans le moteur plus tard, le fameux voyant est toujours allumé mais le gars nous dit que c'est pas grave, que c'était l'huile le problème et que c'est désormais réglé. Bon, pourquoi pas... en tout cas, quelques kilomètres plus loin, en route vers Chicago, à Kalamazoo exactement, là où nous dormons ce soir, notre voiture roule comme un charme :) .

Nous avons donc trouvé un motel pas trop cher, de la chaîne Motel 6 (groupe Accor, comme les Formule 1 en France). Nous avons deux grands lits, la télé (avec le cable), y'a que l'eau qui est bizarre : on ouvre le froid et au hasard on a de l'eau froide (normal) ou de l'eau chaude, même pas tiède, franchement chaude... sous la douche, passe encore, c'est pour boire que ça devient plus gênant. Bon, passons, on fera avec. Nous sortons pour dîner dans le family diner d'en face. Le cadre est typiquement américain : les banquettes, le bar... on s'y croirait, ça tombe bien on y est. JC commande un plat de spaghetti, accompagnés de frites (c'est pas plus cher on va pas se priver), de mon côté je prends un steak frit (je ne savait pas ce que ça signifiait alors) et j'ai droit à deux accompagnements, ce sera frites et salade. Sur ce on rentre, on se couche (après avoir écrit ces quelques lignes) et on espère se lever tôt demain pour visiter Chicago.