mercredi 15 août 2007
DC (part 2), Baltimore, Philly & Atlantic city
15 08 2007De bon matin nous nous rendons vers le Pentagone et découvrons par hasard qu’il existe juste à côté une Pentagon City ! Très peu de photos d’une part parce qu’il y a des panneaux d’interdiction un peu partout et d’autre part parce qu’il n y a pas grand-chose à voir. Ben, oui, ce pentagone est tellement grand qu’il faut le voir de haut pour se rendre compte de sa forme, sinon on ne voit qu’un immeuble long dont les murs ne tournent pas à angle droit.
Ensuite nous passons par Langley, pour essayer de voir le siège de la CIA. Là non plus nous ne verrons pas grand-chose. En suivant le panneau « George Bush center for Intelligence » (un comble !) nous ne tombons que sur une barrière bien gardée… nous ne plaisanterons pas avec ceux là. Au final la ville de Langley est pas mal du tout, un peu perdue dans la forêt, mais nous n’aurons rien vu de la CIA.
Déçus, nous repartons, essayant de trouver un endroit où manger le midi, dans un premier temps on n’arrêtait pas de retomber sur le Pentagone, sans le vouloir, à croire que c’est comme Rome, tous les chemins y mènent. Ensuite nous nous nommes perdus dans Georgetown, ce qui nous a donné l’occasion de voir un peu la ville, au demeurant très agréable. Beaucoup de verdure, l’université, des galeries d‘art à tous les coins de rues, j’ai vraiment beaucoup aimé !
À ½ heure de route de là, Baltimore, pas exceptionnelle, un peu fourre tout. Ca fait un peu cité balnéaire tout en ayant un centre ville avec ses gratte ciel… les styles sont très mélangés, j’ai vraiment trouvé que ça faisait fouillis, trop de styles tue le style .
La prochaine ville sur notre route est Philadelphie. Bonne surprise, la ville est beaucoup mieux que ce à quoi je m’attendais, bon pas transcendante, mais pas mal du tout. Rien de très original toutefois, rien ne ressemble plus à une grande ville américaine qu’une autre grande ville américaine…
Au final nous reprenons la route vers Atlantic City. Chemin faisant nous nous arrêtons pour faire de l’essence… erreur grave ! La pompe est no self service, bon admettons. Le mec qui nous sert est vraiment deux de tension (stone ?) et met pas mal de temps pour faire son travail. Bon, nous payons et repartons. 200m plus loin, sur la bretelle pour reprendre l’autoroute, JC me dit « le con, j’ai l’impression qu’il à pas refermé la trappe à essence ». Vérification faite, effectivement, il a oublié de refermer la trappe, mais aussi de remettre le bouchon du réservoir, qui était resté sur le toit, mais qui n’y est plus ! Demi-tour, demande de bouchon au pompiste, cherchage de bouchon, trouvage de bouchon… cassé en deux ! Une voiture (nous ?) a roulé dessus. Le pompiste s’excuse rapidement, nous dit d’aller voir son manager, qui s’occupe de nous à la vitesse d’un escargot asthmatique. Il finit par appeler son propre manager (le seul habilité à résoudre un telle situation de crise ) et finit par nous proposer 15$ ou le remboursement d’un bouchon acheté où on veut. Nous prenons les 15$ (ce qui fait plus que rembourser le plein) et recollerons nous-mêmes le bouchon.
Avant l’arrivée à Atlantic City nous traversons Pleasantville. Nous nous demandons s’il s’agit de la même que dans le film éponyme… à vérifier.
Après avoir traversé la zone magasins, puis la zone motels, puis la zone restos nous arrivons enfin à destination. Autant le dire tout de suite, rien à voir avec Las Vegas. Peut-être dans quelques années. Là tous les néons des immeubles et des casinos sont rouges, peut-être obligatoire dans la ville… Au-delà de la rue principale un autre îlot de casinos se détache au loin, peu nombreux mais plus colorés. Nous choisissons le Harras, nous garons et entrons.
Et là c’est la folie ! À voir à la TV ou dans les films ça n’a rien de commun avec la réalité. A perte de vue des machines à sous, on avance, on passe un coin et là encore plus de machines, on continue : il n’y a quasiment que ça, dans tous les coins. Nous nous posons à un bar histoire de nous remettre avant d’aller tenter notre chance. Chose remarquable dans le comptoir du bar se trouvent des pains de glace, constamment réfrigérés et éclairés ce qui donne un effet super original et surtout permet de tenir les boissons au frais.
Nous sommes prêts pour jouer, nous allons donc changer un peu d’argent, pour avoir des jetons. Nous apprenons alors qu’il n’y en a pas en dessous de 5$. Ok, nous nous rabattons donc sur les machines à sous, dommage, j’aurais bien joué à la roulette ou au blackjack. JC se met sur une machine assez compliquée, appuie un peu sur tout les boutons au hasard et dépense ses crédits vachement rapidement, moi j’en prends une plus simple… ça dure un peu plus longtemps, à un moment je remonte même quasiment à ma mise de départ, mais inévitablement je perds le tout.
Il se fait tard, nous partons chercher un coin sombre ou se poser pour dormir dans la voiture… pas évident dans une ville aussi éclairée. Finalement nous trouverons notre bonheur dans le parking d’un collège de la ville.