mer 2 mai 2007

Le Québec profond

02 05 2007

Pour être plus libres dans nos déplacements et pouvoir profiter au mieux de notre séjour, nous avons décidé, JC et moi, de nous trouver un char (un vieux véhicule d’occasion, peu dispendieux mais pas trop décalissé). Nous avons consulté les petites annonces, regardé sur le net, etc. Finalement nous avons trouvé un garage dans le quartier de Gatineau où on pourrait trouver de bonnes occaz. Avant de repasser par chez nous, nous nous arrêtons dans les garages pour savoir s’ils ont ou s’ils connaitraient quelqu’un qui aurait un tel char. Pas beaucoup de réponses positives, dans une auto-école on nous dit que y’a peut-être moyen de trouver quelque chose – le patron nous rappellera.

Pour nous rendre au garage nous prenons le bus (parce qu’aller jusqu’à Gatineau – le quartier – à pied ça fait une sacrée trotte). Juste en face de l’arrêt, il y a une station service. Ce n’est pas notre destination, mais ça ne coûte rien de demander. Nous entrons donc dans la boutique et là nous tombons sur deux personnages hauts en couleurs. « Vous venez de France ? Ah, Paris, Pigalle ! ». Voilà, le ton et donné. Malgré leur humour plus que douteux (le patron, un immigré libanais de longue date, va même jusqu’à nous montrer des petites annonces pour escort-girls, au cas où [sic]), ces deux gars sont très sympathiques et nous promettent de nous trouver un truc dès le lendemain, ils nous appelleront… Nous prenons congé, et nous dirigeons à pied vers le vendeur repéré sur le net. Dix minutes plus tard nous y trouvons un vendeur, qui nous dit d’attendre 5min le patron, qui sait mieux que lui ce qui pourrait nous aller. Ok. Nous attendons. Le patron arrive, la petite trentaine, t-shirt sans âge, du cambouis de la tête aux pieds et un de ces accents (le patois québécois c’est quelque chose) ! Heureusement qu’on sait de quoi il nous parle : on peut essayer de deviner ce qu’il est en train de dire ! Toujours est-il qu’il n’a que des minounes trop chères. Le truc intéressant c’est qu’il pourrait nous reprendre notre char (quand on en aura un).

Nous rentrons chez nous, en bus, qu’on attend trois bons quarts d’heures (au soleil, mais dans un vent frais tout de même).

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